Les injections intravitréennes (IVT)
Définition des injections intra vitréennes
Certaines maladies de la rétine nécessitent un traitement par injections intra vitréennes. C’est le cas de la DMLA humide ou exsudative, des occlusions veineuses rétiniennes, de la rétinopathie diabétique (avec œdème maculaire).
Le principe est de réaliser une injection à travers la sclère (la partie blanche de l’œil) d’un médicament instillé directement dans le vitré.
Selon les maladies, les traitements injectés sont de 2 types : les anti-VEGF et les corticoïdes.
Le choix du traitement et le nombre d’injections nécessaires dépend de la pathologie et de la réponse au traitement.
Indications
La DMLA
L’ophtalmologiste choisit le produit à injecter selon plusieurs critères anatomiques et généraux.
Le traitement débute par un traitement d’attaque : Une injection par mois pendant 3 mois (soit 3 injections) puis une surveillance mensuelle permet de définir la poursuite ou non du traitement et le rythme des injections.
En cas de récidive de la DMLA « humide », la reprise des injections est nécessaire, les injections sont alors espacées progressivement guidé par un OCT la précédant le plus souvent. C’est le traitement « treat and extend ».
Lorsque l’espacement entre 2 injections est suffisant (environ 16 semaines) le traitement est arrêté et une surveillance par OCT et consultation suffit.
Si l’exsudation récidive le délai est réduit et les injections sont continuées.
Ce rythme d’injections est différent selon chaque personne et chaque œil.
L’occlusion veineuse rétinienne
Pour l’occlusion veineuse rétinienne, les traitements utilisés sont les Anti VEGF (Lucentis ou Eylea) ou un implant de cortisone (Ozurdex). Le choix entre les différents types de traitement est fait en fonction de critères anatomiques et généraux.
Le rythme des injections est dépendant de la pathologie rétinienne, de l’âge du patient, et de la réponse après traitement.
La rétinopathie diabétique
Pour la rétinopathie diabétique, les traitements utilisés sont les Anti VEGF (Lucentis ou Eylea) ou un implant de cortisone (Ozurdex ou Iluvien). Le choix entre les différents types de traitement est fait en fonction de critères anatomiques et généraux.
Le rythme des injections est dépendant de la pathologie rétinienne, de l’âge du patient, et de la réponse après traitement.
Déroulement
Après accueil du patient au secrétariat, un OCT peut etre realisé (traitement treat and extend) puis il est habillé avec une sur-blouse, une charlotte et des sur-chaussures. Une première goutte d’anesthésiant est alors instillée dans l’œil. Le patient peut ensuite s’installer dans une salle d’attente dédiée aux injections.
Après une nouvelle anesthésie locale de l’œil avec des collyres, une désinfection complète de la peau et de l’œil et la pose d’un petit champ opératoire, l’injection est faite en quelques secondes.
Cette injection est peu douloureuse. Une sensation de gêne, de larmoiement et de grain de sable peut persister dans les heures qui suivent l’injection.
En fonction du nombre d’injection ou du résultat de l’OCT un nouveau rendez-vous plus ou moins éloigné ou rapproché sera fixé pour une nouvelle injection associée éventuellement a un OCT, ou une surveillance OCT simple et consultation.
Le patient peut repartir dans les 10 minutes qui suivent son injection. Il est recommandé d’être accompagné car la vision reste troublée pendant plusieurs heures.
Par mail :
L'équipe du Centre d'Ophtalmologie 91
L’équipe est composée de 3 ophtalmologistes (les Docteurs Champion, Siben et Smadja), de 3 orthoptistes et de 3 secrétaires.